Pandémie de grippe, fausse alerte

François Farès, ND, PhD

Dans la revue Protégez-vous de mars 2010, il est question de cette grippe sous le titre Grippe A une pandémie fabriquée? L’OMS au banc des accusés.

Des conflits d’intérêts importants à l’Organisation mondiale de la santé auraient mené à l’alerte pandémique de grippe A (H1N1) Un des plus grands scandales de l’histoire médicale? Lisons- nous.

Le Docteur Wolfgang Wodard, épidémiologiste et ex-président de la sous-commission de la santé du Conseil de l’Europe, réclame une enquête sur le rôle joué par les laboratoires pharmaceutiques dans la proclamation de la récente pandémie de grippe. «Proclamer la pandémie représentait une occasion en or pour les représentants des labos», confiait cet épidémiologiste au quotidien français L’humanité. Ce quotidien avait titré Grippe A : Ils ont organisé la psychose. Ces représentants des labos gagnaient par le fait même l’immunité, c’est-à-dire l’exemption de faire l’objet de tout recours judiciaire si le vaccin s’avérait défectueux ou entraînait des effets secondaires graves. Un autre épidémiologiste britannique, le docteur Thomas Jefferson allait dans le même sens.
Au début de 2009, l’OMS a changé les règles du jeu. Elle a exclu la notion de sévérité dans la définition de pandémie. Il y a donc pandémie quand un nouveau virus se répand dans le monde. Une douzaine de pays avait pourtant protesté mais l’OMS n’a pas bronché.

Le Dr. Juan Gérvas de la faculté de médecine de Madrid avait bien mentionné que cette grippe est légère et le vaccin est à l’état expérimental. Peu de gouvernement ont pris en considération cet avertissement. La Pologne n’a pas acheté ni utilisé le vaccin et c’est elle qui a enregistré le moins de morts.

Le Dr. Marc Girard expert en pharmacovigilance et en pharmaco-épidémiologie était un des premiers a qualifié la pandémie de Mystification.

Depuis 2006, les États-Unis concluaient de gros contrats avec les sociétés pharmaceutiques et attendaient impatiemment que l’OMS déclare cette grippe pandémique. Ce qui a accru les dépenses de santé dans le monde de 18 milliards.

M. Pierre Birron, ex- professeur de pharmacologie à la Faculté de Médecine de l’Université de Montréal, abonde dans le même sens. Il nous dit entre autres que plusieurs membres du conseil consultatif en matière de vaccins de l’OMS sont en conflits d’intérêts.
L’industrie s’infiltre de plus en plus dans la recherche médicale, avec la bénédiction des autorités gouvernementales et universitaires.

Le professeur Juhani Eskola qui fait partie du groupe de conseillers experts de l’OMS avait omis de déclarer que Glaxo Smith Kline, le fabricant du vaccin Pandemrix, acheté par le Canada et l’Angleterre entre autres, finançait l’institut de recherche qui l’emploie.
En 2009 , un représentant de Pfizer a été nommé au conseil des instituts de recherches en santé du Canada. 4000 scientifiques ont protesté mais cela est resté lettre morte.
M. Fernand Turcotte professeur émérite de Santé publique et de médecine préventive à l’université Laval salue le courage des personnes au sein du conseil de l’Europe pour avoir dénoncé la situation.

N’oublions pas aussi que deux revues médicales, The British Medical Journal et The Lancet avaient décrié la gestion de l’OMS dans le dossier de la grippe aviaire de 2005.
Le Dr Guy Bohémier, ND, PhD, président du Collège des Naturopathes du Québec avait envoyé une lettre à ses membres les invitant à demander aux médecins qui administrent le vaccin de garantir qu’en le prenant on n’aurait pas d’effets secondaires graves. Peu de médecins pouvaient garantir cela. Les tests sur ce vaccin n’étaient pas terminés.

Mentionnons que 170 000 doses ont été retirées au Canada à cause des allergies qu’ils provoquaient (information fournie par le manufacturier Glasko Smith Kline, et les autorités sanitaires du Manitoba.

Le 6 janvier Marie-Andrée Chouinard titre son article dans le Devoir Grippe A(H1N1) Plus de peur que de mal. «Avons-nous succombé à un effet panique», écrit-elle. La France a réussi à résilier une partie des commandes de 94 millions de vaccins prévus au départ. Seuls 8% des Français ont été vaccinés.

Les Polonais n’ont pas reçu de vaccins et ont enregistré le moins de morts dans leur rang. Malheureusement un grand nombre de Québécois ont reçu le vaccin et les autorités Québécoises encourageaient fortement la population à se faire vacciner. On pouvait voir des pages entières dans les journaux incitant à le faire. 200 millions de dollars ont été dépensés au Québec pour ce vaccin.

En Italie, une association de consommateurs réclame 9,3 milliards d’euros au ministère de la Santé l’accusant d’avoir exagéré la menace pandémique et d’avoir gaspillé des sommes faramineuses.

Il serait intéressant d’avoir un recours collectif au Québec pour redonner justice aux Québécois et aux Québécoises. D’un côté, justice sera rendue et d’un autre côté cela obligera les autorités compétentes à analyser mieux les données si une telle situation se manifeste à l’avenir. Ainsi la population ne serait pas prise en otage.

Il y a là matière à réflexion, discussion, analyse et enquête !